Dans les grandes agglomérations, la qualité de l'air atmosphérique est sous surveillance. Les associations agréées de surveillance de la qualité de l'air (AASQA) publient quotidiennement un indice ATMO qui reflète les concentrations des divers polluants les plus représentatifs.
En revanche, pour l'air intérieur, tout reste à faire… ou presque. Le risque sanitaire est en effet important, de sorte que les pouvoirs publics se penchent sérieusement sur le problème. Les textes relatifs au renforcement de la surveillance de la qualité de l'air intérieur comptent ainsi parmi les décrets d'applications considérés comme plus urgents à mettre en œuvre dans le prolongement de la loi Grenelle 2.
Sur le terrain, recherche de valeurs guides (VGAI) (formaldéhyde, monoxyde de carbone, benzène, etc…), campagnes de mesures et d'analyse de confinement dans les lieux hébergeant des populations à risques (crèches, écoles…) se multiplient à l'instar des actions menées en Ile-de-France sous l'égide d'Airparif.